𝗟𝗲𝘀 𝗳𝗮𝗶𝘁𝘀 : Le 20 décembre, les armées françaises et nigériennes ont éliminé l’un des chefs de État islamique au Grand Sahara (EIGS), le dénommé Soumana Boura.
L’opération a débuté par l’indication de la présence du leader terroriste au nord de la ville de Tillabéri. Après la vérification de son identité par des moyens inconnus, une frappe aérienne a été décidée en coopération avec le Niger, suivi de l’envoi d’un commando pour faire le bilan et confirmer l’élimination.

𝗟𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲 : Les forces françaises et allemandes se concentre désormais sur la zone des trois frontières, avec une place forte au Niger. L’armée malienne quand à elle reprend les anciennes bases françaises au nord du Mali.
L’objectif de ce repositionnement est de contenter les opinions locales suite à la montée d’un sentiment anti français, de renforcer la protection des mines au Niger et d’élargir au maximum les zones d’intervention et de patrouille au Sahel. La principale difficulté dans la région étant l’étendue à contrôler qui permet de nombreuses incursions terroristes et des replis dans le désert. Sans compter les agents dormant infiltrés dans la population.L’ancien chef de Soumana Boura fut lui aussi éliminé en 2021. Il avait commandité l’assassinat de 6 ressortissants français et de deux accompagnateurs nigériens.

𝗟𝗲𝘀 𝗲𝗻𝗷𝗲𝘂𝘅 : Cette réussite s’inscrit dans une série de coups durs portés par la coalition internationale au Sahel, dont les armées locales sont parties prenantes, contre les djihadistes. Dans le but de désorganiser et décourager les organisations terroristes.

– au mois de juin 2021, Dadi Ould Chaib, chef de groupe plus connu sous le nom d’Abou Dardar, et Sidi Ahmed Ould Mohammed alias Khattab al-Mauritani ont été capturés tandis que Almahmoud ag Baye alias Ikaray, important cadre de l’EIGS, a été neutralisé ;
– en juillet 2021, Issa al-Sahraoui, coordinateur logistique et financier de l’EIGS, et véritable chef de l’EIGS au Mali, et Abou Abderahmane al-Sahraoui, second cadre de l’EIGS chargé de prononcer des jugements ont été eux aussi neutralisés ;
– en août 2021, Adnan Abou Walid al-Sahraoui, émir de l’EIGS a été neutralisé.Source : Ministère français de la Défense.